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Le capitaine de corvette, sous-marinier, Pierre Sonneville (Compagnon de la libération et Commandeur de la légion d'honneur): créateur du réseau de résistance lyonnais M.C.P.A. Marco-Polo, le 07 décembre 1942, avec René Pellet, André Helbronner, Jules Costa, Georges-Horace Bonnet. Le général René Carmille inventeur de la carte perforée, Jules Jeanneney ex-président du Sénat, René Gosse doyen de la Faculté des Sciences de Grenoble et le Père jésuite Chaillet rejoindront le réseau plus tard. - René Pellet (pseudo "Octave", né le 31/08/1911): arrive en 1933 puis directeur en 1940 de l'Institut de sourds-muets-aveugles portant son nom, 77 rue Jean-Jaures à Villeurbanne (actuel 20 rue Valentin Hauy). Est le troisième chef du réseau de résistance lyonnais Marco-Polo, après le départ de son fondateur le capitaine sous-marinier Pierre Sonneville en février 1943, et après l'arrestation du second chef le colonel Guivante « Paul » de Saint-Gast avec Ores Higo(dans la nuit du 18 juillet 1943 à Lyon, immédiatement torturé d'atroce façon 56 fois à l'hotel Terminus par Klaus Barbie, et déporté à Mauthausen. Saint-Gast (franc-maçon) était malheureusement fort reconnaissable: très grand, voûté, chauve, au nez cassé. Son témoignage du 13 mai 1945 avec le lieutenant Jean Veith aux forces armées américaines sur leurs conditions de détension au KZ de Mauthausen fut produit à Nuremberg. Il mourut prématurément en 1951, des suites des séquelles physiques dues à ses tortures et à sa déportation, entrainant la dissolution de la société de recrutement-conseil "Recherche et Industrie" fondée avec Mirlesse et Bergier). Arrêté le 30/07/1944 à Chaponost au domaine agricole du Milon (nouvelle adresse du réseau), René Pellet est emprisonné à Montluc, torturé, et rapidement fusillé sur le pont Pasteur de Lyon le 23 août 1944, veille de la libération du fort, avec deux compagnons. Jetée au Rhône, sa dépouille est retrouvée à Saint-Pierre-de-Boeuf, département de la Loire! (Les derniers chefs du Réseau -devenu alors Promontoire- seront le capitaine Michel Hardivillier et Julien Steyaert '"Sauterelle", "Marc")).
- Son épouse Marguerite Pellet, née le 12/08/04, fut enseignante à l'institut dès 1927. Deux enfants. Elle code et déchiffre les messages. Arrêtée le 23 novembre 1943, transférée à Montluc, elle est déportée à Ravensbrück en avril 1944. Elle meurt à Amstaten (Mauthausen), déchiquetée en nettoyant une voie ferrée sous un bombardement américain. Un fils professeur de médecine.
- Paul Pellet ("Balbo"), jeune frère d'"Octave", étudiant en médecine né le 07/11/1920, est aussi au Réseau. Arrêté le 23/11/1943. Enfermé à Montluc. L'ainé des Pellet, André, chirurgien dentiste 18 rue Servient à Lyon, né le 19/05/1910, l'y rejoint le 27/11.
Après guerre l’Institut Pellet fut repris par la ville jusqu’au début des années 50’.
Un square René Pellet y existe toujours. A Lyon une rue.
René Pellet fut aussi l'auteur de l'ouvrage posthume:
"Méthode de rééducation des enfants arriérés - L'enfance irrégulière" - éd. Presses Universitaires de France (P.U.F.) - Paris - 1946.
Le nom du réseau Marco Polo vient du tissage de la soie sur Lyon et du nom de guerre de Sonneville (+"Equilatéral" et "Montrose"). (La famille Eskenazi, dont Alfred ("Fred") fut membre du réseau durant quelques mois, travaillait ainsi dans ce secteur d'activité: commercialisations issues des soieries lyonnaises).
"Je connais un homme qui fut déporté à Mauthausen, section "Nuit et
Brouillard" (détenus à faire disparaître). Par extraordinaire, après
des mois abominables, on l'inscrivit sur une liste d'échange de
prisonniers (*). Il répondit: non, inscrivez quelqu'un d'autre.
Pourtant, ce n'était pas un saint. Fixé sur un but exclusif:
continuer la guerre. Et s'estimant pour cette guerre plus utile que
beaucoup. Or, il venait de s'entendre répondre non. Il venait de
répondre non sans réfléchir. Il en tremblait de surprise. Et une
sorte de joie l'inondait . Il venait de découvrir qu'il y a plus
important que survivre, c'est se sentir hors d'atteinte. Sans espoir
ni peur, et avec cette joie froide qui ruisselait, maintenant il
était hors d'atteinte. On gagnerai cette guerre sans lui. Mais il
avait gagné une guerre sainte. Il venait de recevoir son âme."
Louis Pauwels - "Ce que je crois" - éd. Grasset 1974
((*): lire à ce sujet "Les mains du miracle" de Joseph Kessel - La jeune soeur de Bergier, Isabelle Vichniac, fut secrétaire personnelle de Kessel)
Serge Larcher:
" Mon père Raymond Larcher (décédé en 1969 des suites de sa
déportation) était l'un des membres du réseau Marco Polo, initialisé par Pierre Sonneville ( Jacques Bergier le désigne sous le nom de "Charlier" dans le livre "Agent secret contre armes secrètes", vers la page 80). Ma mère toujours vivante était également membre de ce réseau, et c'est chez ses parents que Jacques Bergier s'est réfugié à Pont de beauvoisin (Isère) en 1943. A "La Folatière" plus exactement (nb: voir photo sur site de Claude Thomas, avec les grands-parents de Mr Larcher).
"La Folatière", qui était une toute petite commune pendant la guerre, a été absorbée par Le Pont de Beauvoisin dont elle est maintenant partie intégrante. La maison de mes grands-parents où JB était réfugié se trouve désormais au lieu dit "la folatière", à la sortie de Pont de Beauvoisin, en direction de Lyon au bord de la N6, si je ne me trompe pas à environ 70 km de Lyon). Evidemment le seul témoin vivant qui l'avait connu à cette époque reste ma mère. Ma mère n'a aucun souvenir concernant Jacqueline Sévillano (nb: compagne de Jacques Bergier en ces temps troublés). Par contre elle se souvient avoir habité un temps avec mon père l'appartement de Jacques Bergier à Lyon, qui se trouvait rue Thiers. C'était après son séjour à Pont de Beauvoisin.
Par ailleurs et pour l'anecdote, lorsque Jacques Bergier se rendait à Jarcieu (région lyonnaise), c'était chez mes cousins, la famille Botterau, qui avait un cabinet dentaire à Villeurbanne. Ninette Botterau avait un cabinet secondaire à Jarcieu, qu'elle ouvrait un jour par semaine. Son mari Ulysse, prothésiste, faisait partie du réseau Marco-Polo. Ninette et Ulysse sont aujourd'hui décédés. Personnellement je ne connais pas l'emplacement du cabinet de Jarcieu (s'il existe encore...)
Mon père avait commencé l'écriture d'un livre à son retour de déportation, mais qui est resté malheureusement inachevé, il me faudrait le relire pour voir s'il fait allusion à Jacques Bergier.
Pour ma part je voudrais retrouver des survivants du réseau.
Je dois également vous préciser que Michel H. (Hardivillers) est mon parrain... mais que je ne l'ai jamais connu, ce dernier n'ayant plus donné de nouvelles à mes parents après la guerre (et je suis né en 1944). Vous retrouverez également ce nom souvent cité dans le livre de Jacques Bergier, car il a occupé de hautes fonctions au sein du réseau Marco Polo (nb: il en deviendra le chef à l'arrestation de René Pellet)."
Genève - 2002.
Un résumé de la vie et de l'oeuvre de Jacques Bergier:
http://www.iblililiu.com/cgi-bin/pg-newspro.cgi?id_news=1049
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-info/chroniques/pile/index.php?m=3&chro_diff_id=992
Sa première publication (mars 1936) fut dans la prestigieuse revue:
http://members.aol.com/weirdtales/
Jacques Bergier et l'analyse politique et sociale...:
http://www.grupoese.com.ni/2001/bn/10/29/op3MN1029.htm
http://www.opinion-encuentros.org/correo/0070.htm
http://www.vistazoalaprensa.com/firmas_art.asp?Id=720
http://www.bancpublic.be/PAGES/82rhc.htm
Quelques références sur le Réalisme Fantastique:
- Fiction n° 87, février 1961. Article de Strinati P. & Gheorghiu G. : "Deux opinions sur Le Matin des Magiciens".
- Fiction n° 88, mars 1961. Article de Carsac Francis & Klein Gérard : " Le Matin des Magiciens" (suite de la controverse).
- Le Magazine Littéraire, n° 98, mars 1975, p. 24-25. Interview de Louis Pauwels "Le Matin des Magiciens".
- "A Magical Morning", article de Thomas Wiloch dans la revue américaine "Memes", n°4, novembre 1990, pour les 30 ans du Matin des Magiciens.
- "Le Matin des Alchimistes", Jean-Luc Caradeau, éd. Trajectoire, 2002: se veut être une suite alchimique au "Matin des Magiciens".
- "La Nuit des Magiciens", Robert Arnaut et René Bureau, éd. Trajectoire, 2002: quand la pensée magique africaine s'affirme, face à celle occidentale du "Matin"...
(...mais le livre "Les Magiciens démasqués", Martin Gardner, éd. Presses de la Cité - 1966, n’a rien à voir avec LP et JB!)
- Chapitre "Le Matin des Magiciens", du livre de Joseph Messinger "Les gestes du succès, les mots de la réussite", First éditions, avril 2004: enrichissez votre discours de pensées et citations, comme vous y incite le "Matin des Magiciens"!
- Carrefour, hebdomadaire n° 597 du 22/02/1956. Article de Louis Pauwels "Le Livre des Damnés révèle en France Charles Fort, père de la science-fiction et Rabelais moderne".
- Fiction n° 104, juillet 1962. Article de Sartene G. : "Réalisme fantastique ou fantastique idéalisme?" (à propos de " Planète ").
- Arts Spectacles, hebdomadaire du 24/04/1963. Article de la sociologue Odile Passeron: "Neuf "Planète" au microscope".
- Maintenant, n° XXIX, mai 1964, p165 (canada). Article d'Henri Dallaire: "Louis Pauwels et sa "Planète"".
- Politica Hermética, n°10, 1996, p 152 à 174 (Ed. L'Age de l'Homme). Article du Pr Jean-Bruno Renard, sociologue: "Le mouvement "Planète": un épisode important de l'histoire culturelle française".
- Le mémoire de maîtrise en Lettres Modernes Spécialisées de Grégory Gutierez sur "Planète" en 1998:
http://greguti.free.fr/litt/gutierez-planete.PDF
- "L'étrange et très curieux phénomène "Planète"", émission radiophonique de France-Culture le 21/02/2000 à 15h (série "La fabrique de l'histoire"), avec François Richaudeau, Jacques Mousseau, Pierre Chapelot, François de Closets (journaliste de la revue en 1963 - Pl n°9 et 13), le Pr Jean-Bruno Renard, Yves Gallifret (Union Rationaliste),etc...).
- Les cours par correspondance de la revue "Planète":
http://www.fm-europe.org/laparole/publications/courscipe.htm